La Vallée de Gwennaël Bolomey | Suisse, 2026, 64’, VOfr, -/- ans
Suisse, 2026, 64’, VOfr, -/- ans
« Je suis devenu père, mais sans propre père ». C’est sur ces mots que s’ouvre le film, au cœur de l’hiver jurassien. À la naissance de ses deux filles, le cinéaste ressent le besoin urgent de remonter dans la vallée. Celle de son enfance, des étés heureux à l’alpage, mais aussi celle d’une rupture : la chute de son père alcoolique.
Avec pudeur et tendresse, La Vallée retrace l’histoire d’une famille pour mieux s’enraciner dans le présent. Celui des liens qui se resserrent face à la maladie, et qui, de génération en génération, transforment la peur en un amour fédérateur.
Durant le processus de réalisation, je me suis demandé si cette histoire serait un jour partagée en public. Puis-je en tant qu’homme montrer aussi des fragilités et ma sensibilité ? Ou dois-je continuer à « jouer aux hommes » et ne rien laisser paraitre ? J’ai choisi l’ouverture. Pour rompre avec une posture qui a fait trop de dégâts dans ma famille et dans bien d’autres